vendredi 20 avril 2012

On voulait juste rigoler, nous!

Après les célébrations de pâques, arrivait tranquillement l'été. On retournait à la vie normal d'un enfant de 7 ans... La fin des classes, les vacances d'été...

J'étais louveteau, première section des scouts. Je me souviens.

J'allais camper une semaine avec les louveteaux durant l'été. J'adorais cette semaine.
J'y allait toujours avec mon chum de gars, Martin. On était dans la même troupe, toujours ensemble. Le camp était toujours au même endroit, où quelques années plus tard, j'allais me cacher pendant la guerre (lire ici ).

Martin et moi, on en a fait des coups ensemble dans notre vie... Des bons coups, mais aussi des mauvais coups... On aimait jouer des tours.

Au camp, après chaque repas, je me souviens, on devait laver la vaisselle. Et ça nous tannait... beaucoup!!!

Un jour, Martin et moi on a fait un petit coup aux trois personnes qui étaient responsables. Il y avait une dame de 49 ans et ses assistantes, un peu plus jeunes...

Martin et moi ont a décidé de cacher tous les linges à vaisselle et les savons. On aimait pas laver la vaisselle et on ne voulait surtout plus la laver le lendemain!!! Le lendemain, lorsque tous sont arrivés pour faire la vaisselle, la dame a bien cherché les linges, mais ne les a jamais trouvés... hihihi!

Bien sûr, la dame a découvert que c'était nous et nous avons été punis.
Après le camp, la dame est venu voir nos parents et a expliqué les coups qu'on avait fait (vous aurez compris qu'il y en avait plusieurs).

Pendant la semaine, on avait gagné des badges de louveteaux, et bien, à la fin du camp, devant nos parents, la dame nous a dégradé de nos insignes, de nos écuissons qu'on avait gagné! Ça a été pour moi et Martin...Et bien, on a toujours eu dans l'idée qu'on a été puni très sévèrement, non raisonnablement pour simplement des petits coups qu'on aimait jouer.

On voulait juste rigoler, nous!


dimanche 1 avril 2012

Le dimanche des rameaux

Ce temps, cette période de l'année, me fait penser à un anecdote de mon enfance... Dans mon jeune temps, les gens étaient beaucoup plus attachés aux différentes festivités religieuses: Noël, pâques.. Le carême était bien spécial. Pour nous, les enfants, c'était une période de pénitence, pas le droit de friandises, et portions de nourriture diminuées. Lorsque la fin du carême était proche, et que nous avions si hâte de manger à nouveau des bonbons, il y avait les festivités du dimanche des rameaux. Mes parents allaient donc chercher une branche de palmier (le rameau) au magasin et tous ensemble, nous le décorions: guirlandes, couleurs... Et un coq en pain, en haut complètement du palmier. Il avait tout d'un coq: les yeux, la crête rouge et la queue toute allongée. Autour du coq, tout plein de bonbons! Avec cette arbre, la famille se retrouvait dans les rues d'Enschede et c'était la parade du dimanche des rameaux. Le palmier était notre fierté et nous le portions très haut en se promenant. il reignait une certaine compétition entre familles: de qui aurait le plus beau palmier! Il y a un an, ou le dimanche ne s'est pas passé comme les autres... Celui-ci est bien gravé dans ma mémoire, celui de mes 8 ans. Mon plus grand frère, Hermann, décédé maintenant, était venu passer la semaine à la maison pour les festivités. Il revenait du séminaire, ou il faisait ses études de prêtrise. En arrivant à la maison, le jeudi, lui et ses collègues sont allés dans le salon et ont vus l'arbre, déjà tout décoré. Ils l'ont trouvé bien beau, très beau et l'ont dévoré!!! Ils se sont payé la traite. ... Plus de coq... Plus de bonbons... Nous étions bien tristes et fâchés, surtout que mes parents n'avaient pas les sous pour en racheter un autre. Hermann s'est fait chicané, mais nous étions tous punis, nous n'avions plus de récompense pour notre si long carême! Ma sœur doit s'en rappeler elle aussi, elle pourrait même vous dire les noms des collègues d'Hermann. Elle a une très bonne mémoire pour ce genre de chose. C'est ce que je me rappelle de ma préparation de pâques, ça fait peu être pas grand chose pour vous, un anecdote bien banal mais moi, c'est une partie de ma vie, et je vais m en souvenir longtemps... Longtemps...